«  Le CBD n’est pas un stupéfiant  »: les règles de la Cour européenne contre les restrictions au commerce du CBD

«  Le CBD n’est pas un stupéfiant  »: les règles de la Cour européenne contre les restrictions au commerce du CBD

La Cour européenne de justice s’est prononcée la semaine dernière sur une affaire cruciale qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la commercialisation du CBD à travers l’Europe.

L’organe au pouvoir – la Cour suprême de l’Union en matière de droit de l’Union européenne – a statué que le CBD n’est pas un stupéfiant. Cela étend le principe de la libre circulation des marchandises au sein du syndicat aux produits CBD fabriqués légalement, a rapporté Prohibition Partners.

Une décision historique: l’affaire Kavapave

La décision de justice signifie également que les États membres de l’UE ne peuvent pas interdire la vente de CBD lorsqu’il est produit dans un autre État membre. La décision est intervenue dans l’affaire Kanavape, où une marque de vaporisateurs CBD a été poursuivie par les autorités françaises en 2014 pour avoir importé du CBD légalement produit en République tchèque.

Dans ce cas, le CBD importé par Catlab SAS, la société mère de Kanavape, ne cadrait pas avec la réglementation française du CBD, qui exigeait que le composé soit extrait de la fibre et des graines de la plante, au lieu des feuilles et des fleurs, a rapporté DLA Piper sur la Lexologie.

Catlab a fait appel, déclarant que la réglementation française était contraire au droit de l’UE.

Le droit de l’UE reconnaît généralement la définition du cannabis énoncée dans la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961. Mais comme le CBD n’est pas répertorié dans ce document et qu’il ne semble y avoir aucune preuve que le composé puisse causer les dommages pour la santé que la convention attribue au cannabis, la Cour européenne a été obligée de reconnaître que le CBD ne peut pas être considéré comme un stupéfiant nocif.

La décision a également précisé que le CBD commercialisé dans l’Union européenne peut provenir de n’importe quelle partie de la plante de cannabis, à condition qu’il provienne de cultures légales à faible teneur en THC.

Cette décision devrait débloquer plusieurs processus d’approbation des produits CBD au sein du syndicat, y compris Novel Foods and Cosmetics.

Photo de Guillaume Périgois sur Unsplash