La Haute Cour ordonne à tous les matatus de quitter le CBD de Nakuru

La Haute Cour ordonne à tous les matatus de quitter le CBD de Nakuru

La gouverneure de Nakuru, Susan Kihika, s’adressant aux journalistes le 13 décembre 2022 après avoir rencontré l’ambassadrice des États-Unis au Kenya, Meg Whitman, au siège du comté. [Kipsang Joseph, Standard]

La Haute Cour de Nakuru a ordonné que tous les matatus quittent le quartier central des affaires de la ville.

La gouverneure de Nakuru, Susan Kihika, avait, le 6 décembre, levé l’interdiction des matatus imposée par son prédécesseur Lee Kinyanjui en mars 2020.

Kihika a déclaré qu’au plus deux matatus du même SACCO seraient autorisés à prendre et déposer des passagers aux arrêts de bus du CBD.

Six pétitionnaires ont saisi le tribunal pour contester la décision de Kihika d’autoriser le retour des véhicules de service public dans le CBD.

La juge Hillary Chemitei a ordonné que les matatus ne soient pas autorisés à accéder au CBD jusqu’à ce que la requête soit entendue et déterminée.

Le juge a ordonné jeudi 15 décembre que les PSV continuent à opérer à partir des terminus désignés en dehors du CBD.

« Un arrêté provisoire est émis suspendant une déclaration faite par le gouverneur [of Nakuru County] le 6 décembre notifiant au matatus de retourner dans le CBD », a déclaré Chemitei.

Six commerçants opérant dans les terminus du CBD de Nakuru ont saisi le tribunal en vertu d’un certificat d’urgence cherchant à annuler la décision de Kihika.

Les pétitionnaires sont Isaac Wambugu, Samuel Mwangi, Jackson Mwangi, Doreen Mahungu, John Muriuki et Peter Kagai.

Dans la pétition, ils ont déclaré que la décision de Kihika avait été prise sans une participation publique appropriée.

Les six, par l’intermédiaire de leur avocat Kemboi Sirma, ont déclaré au tribunal que depuis que les matatus ont été autorisés à revenir dans le CBD, ils (les pétitionnaires) ont perdu des affaires.

Le groupe lésé souhaite l’ordonnance d’une injonction permanente contre la réintroduction des matatus dans le centre-ville, arguant que les PSV provoqueraient des embouteillages, des nuisances sonores et de la confusion.